Dans son projet solo, Manon Mullener, tisse des mondes où les échos de son enfance se mêlent aux rythmes lointains. Son père lui a transmis le goût du jazz, sa mère celui de la chanson française, et quelque part entre ces deux univers, elle a trouvé sa propre voix. Ses mains racontent aujourd’hui des histoires de mélodies anciennes et de voyages intérieurs.
À 17 ans, La Havane l’a accueillie, avec ses rythmes cubains qui ont trouvé refuge dans ses compositions. Ce projet de piano solo est un carnet de bord, où les souvenirs de chœurs d’enfants chantant des airs fribourgeois croisent les harmonies épurées du jazz et les envolées vibrantes de la musique cubaine. Chaque note est une invitation au voyage, chaque silence, une respiration dans un monde où les frontières musicales disparaissent.
Dans ce répertoire, revisité à sa manière, tout est vivant, tout est mouvement. Manon fait danser les classiques, éclaire ses propres compositions d’une lumière nouvelle, et offre à son public un moment suspendu, comme une porte ouverte sur ses paysages intérieurs.